L'Arche
L’Arche, ce sont des communautés et des établissements médico-sociaux à taille humaine où vivent et travaillent ensemble des personnes en situation de handicap mental et ceux qui les accompagnent (salariés ou volontaires).
Fondée en 1964 par Jean Vanier, L’Arche est aujourd’hui présente dans plus de 39 pays sur les 5 continents (avec 146 communautés et projets de fondation). En France, 32 communautés accueillent plus de 1200 personnes handicapées mentales (la 32e ouvrira à Nancy au 2nd semestre 2014).
La communauté, un lieu où vivre ensemble
Ouverte sur son environnement, insérée dans son quartier et sa ville, la communauté est structurée autour de deux à huit maisons de taille familiale, les foyers. Elle dispose d’un CAJ (centre d’activités de jour) et parfois d’un ESAT (établissement et service d’aide par le travail).
Une dizaine de personnes (personnes handicapées, volontaires, salariés) vit dans chaque foyer et chacun participe à la hauteur de ses capacités à la vie partagée contribuant ainsi à faire de chaque foyer un véritable chez-soi et de la communauté un lieu où chacun trouve sa place.
Grâce à ce vivre ensemble, auquel participent des bénévoles, des amis, des professionnels, et aux relations interpersonnelles tissées au fil des jours, L’Arche se situe au-delà de la seule relation d’aide.
Les volontaires de service civique, acteurs majeurs des communautés
Chaque année, en France, des centaines de jeunes volontaires s’engagent de 6 à 12 mois à L’Arche selon le dispositif du service civique mis en place en 2010. Ils expérimentent des relations humaines fondées sur la différence et la fragilité qui constituent un véritable apprentissage du lien social. (Cliquez ici pour en savoir sur le volontariat à L'Arche www.arche-volontaire.org)
Pour une société plus humaine
Dans une société guidée par les exigences de réussite et de normalité, les personnes handicapées mentales nous font prendre conscience de la fragilité inhérente à toute existence humaine. La reconnaissance et l’intégration par L’Arche de cette part de fragilité commune à tous contribuent à transformer les relations sociales et à bâtir une société plus humaine.